Un des points novateurs de la réforme LMD réside dans le postulat qu’une formation doctorale doit permettre des acquisitions de connaissances par des enseignements dispensés tout au long des années de doctorat.

Après le « master 2 », le candidat à la thèse doit donc suivre des séminaires et des cours pour les faire valider sous forme de crédits par les instances en charge de la formation doctorale( ou des formations doctorales dans le cas où l’étudiant recevrait des enseignements spécifiques dispensés dans d’autres formations ou écoles doctorales : informatique, anglais, sociologie, histoire, géographie etc.).

Compte tenu de ce qui précède, il convient par conséquent de

  1.  définir à l’intérieur du champ disciplinaire les offres d’enseignements ou de séminaires à proposer aux doctorants.
  2.  Négocier et arrêter avec d’autres formations doctorales les enseignements dont ont besoin les doctorants en termes d’offres transdisciplinaires.
  3. Donner un contenu au tronc commun qu’est le cours de méthodologie, qui pourrait regrouper un ensemble de chapitres en relation avec les besoins répertoriés dans les différents axes de recherche (par exemple la constitution de bibliographie, la collecte de données, les méthodes de traitement de corpus, les principales orientations dans l’analyse linguistique etc.).
  4. Ajouter à ces enseignements « crédités » une activité tout aussi importante qui doit faire également l’objet d’une évaluation : il s’agit de la participation active à la dynamique scientifique du laboratoire ou de  l’équipe d’accueil (implication du doctorant aux journées d’études, colloques, à toute autre animation scientifique). Au sein du laboratoire, cela se traduira obligatoirement par la présentation publique du travail du doctorant qui précisera l’état d’avancement de ses recherches ainsi que les problèmes rencontrés.